Permis de conduire Permis de conduire, les changements en 2024: D’importantes évolutions attendent les candidats au permis de conduire en 2024, avec la réduction de l’âge requis à 17 ans. L’intégralité des démarches relatives à l’obtention de ce document essentiel sont centralisées sur le site https://permisdeconduire.ants.gouv.fr/. Cette plateforme assure une gestion centralisée efficace des procédures, incluant la déclaration de perte ou de vol du permis de conduire, la consultation de l’avancement du dossier, ainsi que la vérification du solde de points, entre autres. À partir de janvier 2024, l’accès à l’examen du permis de conduire sera ouvert dès l’âge de 17 ans en France. Cette initiative vise à faciliter la mobilité des jeunes, en particulier ceux résidant en zone rurale, pour renforcer leur accès à l’emploi. Cette mesure s’appliquera de manière générale à tous les candidats au permis de conduire, qu’ils soient inscrits dans une auto-école traditionnelle, qu’ils optent pour le passage en candidat libre, ou qu’ils privilégient une auto-école en ligne. Dans ce dernier cas, l’auto-école en ligne mettra à disposition les informations nécessaires pour l’examen du code de la route via le numéro NEPH. Les jeunes impliqués dans l’apprentissage anticipé de la conduite (AAC), également connu sous le nom de conduite accompagnée, auront dorénavant la possibilité de passer l’épreuve pratique du permis de conduire dès l’âge de 17 ans. Cette modification permettra à tous les candidats, qu’ils optent pour la conduite accompagnée ou non, de profiter de cette opportunité à partir de 2024, sans nécessité d’attendre la majorité pour conduire individuellement après la réussite de l’examen. Accueil particuliers > Travail - Formation > Rupture du contrat de travail dans le secteur privé > Prise d'acte de la rupture du contrat de travail d'un salarié Fiche pratique Prise d'acte de la rupture du contrat de travail d'un salarié Vérifié le 22/11/2021 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre) La prise d'acte de la rupture du contrat de travail constitue un mode de rupture du contrat prise par décision de justice. Le salarié saisit le juge pour que ce dernier statue sur les reproches faits à son employeur (manquements suffisamment graves pour empêcher la poursuite du contrat de travail). Cela produit les effets d'un licenciement sans cause réelle et sérieuse si les faits invoqués par le salarié le justifient. Dans le cas contraire, cela produit les effets d'une démission. Tout replier Tout déplier De quoi s'agit-il ? La rupture du contrat de travail par le salarié en raison de faits qu'il reproche à son employeur est une prise d'acte de la rupture du contrat.Ce mode de rupture entraîne : Soit un licenciement injustifié Soit, dans le cas contraire, d'une démission.Les effets de la prise d'acte ont des conséquences sur le droit à l'allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE), d'indemnités de fin de contrat et d'exécution du préavis.La prise d'acte peut être envisagée lorsque le salarié reproche à l'employeur des manquements suffisamment graves pour empêcher la poursuite du contrat de travail.La prise d'acte est possible dans les cas suivants : Discrimination ou harcèlement commis par l'employeur Non-paiement de tout ou partie du salaire Modification du contrat de travail sans l'accord du salarié Absence d'organisation des visites médicales obligatoires (sauf si l'absence de visite médicale est due à une simple négligence de l'employeur) Qui est concerné ? Tout salarié en CDI ou en CDD peut prendre acte de la rupture du contrat de travail.La prise d'acte est possible à tout moment.Toutefois, la prise d'acte de rupture n'est pas possible durant la période d'essai. Procédure Aucun formalisme n'est imposé au salarié.Toutefois, le salarié doit prévenir l'employeur par un courrier écrit listant les reproches faits à l'employeur et justifiant la prise d'acte.Un modèle est disponible : Modèle de document Modèle de lettre de prise d'acte de la rupture du contrat de travail Accéder au modèle de document Direction de l'information légale et administrative (Dila) - Première ministre La prise d'acte entraîne la cessation immédiate du contrat de travail.Le salarié n'est alors pas obligé d'effectuer un préavis.L'employeur remet les documents suivants : Certificat de travail Attestation Pôle emploi Reçu pour solde de tout compte Dispositifs de participation, d'intéressement, plans d'épargne salariale au sein de l'entreprise, état récapitulatif de l'ensemble des sommes et valeurs mobilières épargnées Conséquences Le salarié saisit le conseil de prud'hommes (CPH).Le CPH a 1 mois pour rendre sa décision.Les conséquences de la prise d'acte de la rupture du contrat varient alors en fonction de la décision du juge. Prise d'acte justifiée Prise d'acte non justifiée La situation varie selon que le salarié est protégé ou pas. Cas général Si la prise d'acte de rupture est reconnue, le CPH prononce un licenciement injustifié.Dans ce cas, l'employeur verse au salarié les indemnités suivantes : Indemnité de licenciement (légale ou conventionnelle) Indemnités compensatrices de congés payés et de préavis Indemnité pour licenciement injustifié Sommes diverses éventuellement dues en cas de rupture du contrat (épargne salariale, primes...) À savoir le salarié ne peut pas bénéficier d'indemnités de chômage dès la fin du contrat de travail (s'il en remplit les conditions), mais seulement après la décision du CPH. Salarié protégé Si la prise d'acte de rupture est reconnue, le CPH prononce un licenciement nul.Dans ce cas, l'employeur verse au salarié les indemnités suivantes : Indemnité de licenciement (légale ou conventionnelle) Indemnités compensatrices de congés payés et de préavis Indemnité pour licenciement nul Sommes diverses éventuellement dues en cas de rupture du contrat (épargne salariale, primes...) À savoir le salarié ne peut pas bénéficier d'indemnités de chômage dès la fin du contrat de travail (s'il en remplit les conditions), mais seulement après la décision du CPH. Si la prise d'acte n'est pas reconnue , le CPH prononce la démission du salarié.Dans ce cas, le salarié verse à l'employeur une indemnité compensatrice de préavis.Le salarié verse également la somme prévue en cas de clause de dédit-formation.Le salarié perçoit les indemnités suivantes : Indemnité compensatrice de congés payés Sommes diverses éventuellement dues en cas de rupture du contrat (épargne salariale, primes...) Textes de référence Code du travail : article L1451-1 Définition, délai laissé au conseil de prud'hommes pour statuer Questions ? Réponses ! Un salarié peut-il garder la complémentaire santé (mutuelle) employeur à la fin de son contrat ? Un ressortissant européen salarié en France a-t-il les mêmes droits qu'un salarié français ?